La vérité des faits le déni des foules

Suite à une dispute un homme tue son fils. Si la justice le juge coupable, les réseaux sociaux le préfèrent innocent.

Il y a dans les faits divers, matière à de véritables tragédies, En 2013 en Guadeloupe, une célébrité assassina son fils. Signé, mis en scène et co-interprété par Charlotte Boimare et Magali Solignat, Le jour où mon père m'a tué interroge, à travers l'évènement, les emballements des meutes médiatiques.

La proposition place les dérives de la modernité à l’épreuve des dilemmes antiques. Le père devient un ogre mortifère qui éradique son fils comme une malfaçon à une gloire fabriquée. Cynisme, ignorance, suivisme, l'obscénité misérable de certaines pratiques radiophoniques est agonisée dans une colère à la fois percutante et ajustée.

Quatre comédiens prennent en charge plus d'une dizaine de personnages au cours de ce pamphlet vigoureux, sarcastique et glaçant. Ce qui n'est pas le moindre des paradoxes de la part d'une proposition venue du Sud des Caraïbes.

Interview de Magali Solignat et Charlotte Boimare sur les origines de la pièce et les étapes de la création.

 

 

Le jour où mon père m'a tué, 13H35, jusqu'au 30 juillet, (relâche le mercredi).

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