Cette édition sera celles des parcours, des étapes et des évolutions.
Alain Cofino Gomez le spécifie dès l’éditorial qui ouvre le programme, enchâssé comme toujours dans un bel objet, du mois de juillet au Théâtre des Doms. Et de toute évidence, pour le directeur de l’antenne avignonnaise de la Communauté Wallonie-Bruxelles, d’étapes en étapes, le parcours relève de l’exclusivement féminin.
Du moins en salle, où se succéderont Marie Burki et son ode à la polyphonie du vivant (Dominique toute seule), Gaia Saitta, accompagnée de Giorgio Barberio Corsetti, qui dirigea Le Prince de Hombourg, en 2014, dans la Cour d’honneur du Palais des papes, pour un chemin de résilience (Je crois que dehors c'est le printemps).
Puis viendront les Méduse.s, ou le mythe de la Gorgone reconsidéré par les amazones du collectif La Gang. Dans Marche Salope, Céline Chariot fabrique un spectacle sans mot, à partir d’un sujet qui souvent outrepasse les facultés du vocabulaire. Découvert sous forme d’ébauche, lors des Francophoniriques de l’automne dernier, Angles morts, écrit et mis en ring par Joëlle Sambi, revient cet été dans sa version achevée.
La maîtrise de l’anglais en un temps record (In english please), les nuances entre voie, voix, vois, la pratique de l’auto-stop et du magnétophone (Y'a brûler et cramer), du slam et du hip-hop au ras du Beat’ume, tels sont les sujets abordés lors des petites formes qui se partagent la Garden Party.
