Jean-Sébastien Bach abordé par un piano et un marimba dès le 26 mai, une soirée dansante rythmée par une formation baroque le 29 juillet, ces deux moments atypiques s’inscrivent en harmonie avec les regards croisés qui sous-titrent la nouvelle édition des Musicales en Luberon.
Les musiciens parlent un langage universel, une langue des esprits qui dépasse tous les clivages nationaux, culturels et civilisationnels, rappelle Patrick Canac qui, depuis sa fondation en 1989, porte à bout de bras le festival. Après l’annulation de 2020 et une édition tourmentée l’an dernier, l’homme d’affaires-mélomane organise un retour à la normale qui met l’académisme à l’épreuve des ressentis singuliers et des inspirations nouvelles.
Plusieurs soirées riment avec transversalité, notamment le 26 juillet, où la mezzo-soprano Béatrice Uria-Monzon, placera la Carmen de Bizet en dialogue avec Anthonia Contreras et ses chants flamenco. Mozart à Prague, Haendel à Londres, le duo baroque précurseur de la théorie des genres, ces concerts figurent parmi les têtes de chapitres d’un programme qui accorde la part belle aux artistes féminines, qu’elles soient à la baguette : Laurence Equilbey, Debora Waldman ou à l’interprétation : Marie Perbost (révélation lyrique, Victoires de la musique 2020), Eva Zaïcik (mezzo), Carolyn Sampson (soprano).. . Les messieurs ne sont pas en reste, dès le mois de juin avec la venue de deux pianistes improvisateurs : Bruno Fontaine dès le 26 mai et Thomas Enhco, le 8 juin.
Photographies: Béatrice Uria-Monzon, Debora Waldman.
La musique constitue le moment idéal des rencontres, martèle Patrick Canac. Ses Musicales en Luberon s’avèrent une très convaincante démonstration.
Les musicales en Luberon : du 26 mai au 29 juillet.
Informations/réservations:http://www.musicalesluberon.fr/
Photographies: Bruno Fontaine.
Interview de Patrick Canac.