Jardin vivarium falaise et cratère

Après 10 ans d’absence, pour son retour son retour à Avignon, Philippe Quesne souffle les vingt bougies du Vivarium Studio.

L’Effet de Serge, La Mélancolie des dragons (2008), Big Bang (2010), Swamp Club (2013), nous attachèrent à des losers, naufragés, artistes en déshérence .., qui s’essayaient à la communauté, au fil de spectacles-monde, précipités de recherches savantes, références picturales, citations cinéphiles et poésie laconique.

Cette année le Vivarium is back et réouvre la carrière de Boulbon, écrin mythique, délaissé depuis 2016.

A cet effet Philippe Quesne se plonge dans Le Jardin des délices. Cette incursion transfère l’énigme du triptyque de Jérôme Bosch (1450-1516) dans ce cratère, transformé par Philippe Quesne en terrain d’entraînement à la catastrophe.

Entretien avec Philippe Quesne qui répond au questions et rêve à haute voix.

Fidèle à ses inclinations, Philippe Quesne, joue sur les rapports d’échelle et glisse le petit dans le grand.

Son Jardin des délices place les notations historiques en analogie avec des références personnelles, autour de la peinture et du cinéma (la mélancolie empanachée de Federico Fellini, celle plus lapidaire d'Aki Kaurismaki).

Se combinent l’énigme du tableau et le mystère, âpre et solennel, de la carrière.

 

Comme dans la plupart de ses créations, en équilibre entre fable savante et théâtre forain, Philippe Quesne amorce son Jardin des délices par un dysfonctionnement, une panne qui amène un groupe de voyageurs, au pied d’une falaise, où rodent des signes mystérieux où fourmillent des fantômes, dont ceux issus des spectacles, gravés dans la mémoire des pierres (et des spectateurs), au fil des ans.

 

Le Jardin des délices, du 6 au 18 juillet, 21H30, Carrière de Boulbon (relâche le 8 et le 13).

Informations/réservations: https://festival-avignon.com/fr/edition-2023/programmation/le-jardin-des-delices-331864

 

 

 

 

 

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