4688 heures

 

Une maison de haute couture à Paris, un atelier de broderie à Mumbai, le musée national de la Dentelle à Alençon. La robe de mariée de la princesse d’Angleterre.

Tels sont les lieux et l’enjeu de Lacrima. Après Saïgon (2017), Fraternité (2021), Caroline Guiela Nguyen revient au Festival d’Avignon dans une saga polyphonique portée par une douzaine d’interprètes (en présentiel ou en vidéo).

Conception et réalisation : 548 heures. Broderie : 1890 heures. Dentelle : 2250 heures. 

La proposition enchaîne les tableaux au fil (terme de circonstance) d’un récit, qui dissèque l’abnégation de collectifs confrontés aux servitudes de l’excellence. La précision documentaire alimente un suspense couturier à haute tenue romanesque.

Avec Lacrima, sous-titrée : Une histoire contemporaine des larmes, Caroline Guiela Nguyen peaufine son art du récit dans une fresque frappée du sceau de l’élégance, dans toutes les acceptions.

Rencontre avec l’auteure-metteure en scène au Gymnase Aubanel à deux heures d’une nouvelle représentation.

Gymnase Aubanel : 17H, jusqu’au 11 juillet.

Réservations  :  https://festival-avignon.com/fr/edition-2024/programmation/lacrima-348439

Le texte de Lacrima est édité chez Actes Sud Papiers.

Photographies : Christophe Raynaud de Lage.

 

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