Bobby…
Bobby…
Bobby baby…
Bobby bubbi…
Tout s’amorce lors d’un traditionnel anniversaire surprise. Entouré de ses amis, Robert souffle 35 bougies. Dans la liesse de la soirée, survient la sempiternelle question : jusqu’à quand Bobby va-t-il rester célibataire ?
A l’origine de Company, se trouve une pièce de théâtre écrite par l’acteur-dramaturge George Furth (1932-2008). Découpées en onze tableaux, ces scènes de la vie de conjugale dessinent une topographie du couple citadin (new-yorkais) à l’aube des années 70.
Conquis par l’écriture, le compositeur Stephen Sondheim (1930-2021) et le producteur-metteur en scène Harold Prince (1928-2019), entreprennent de fondre le texte théâtral dans un livret de comédie musicale.
Créé le 28 avril 1970 à l’Alvin Theatre, New-York, Company restera vingt mois à l’affiche sur Broadway. Au delà du succès, la production ouvre la voie au concept musical, où les personnages et le contexte prennent le pas sur l’intrigue et le décorum.
Après une première création française en 2011, l’ouvrage revient dans une nouvelle production initiée par Génération Opéra, association de directeurs de théâtres lyriques en France, Suisse, Belgique et Allemagne.
Dirigé par Jonathan Tunick, chorégraphié par Dewan Jones, mis en scène par James Bonas, la proposition, sur fond de Pop Art et de compositions cinétiques, réanime les questions d’émancipation abordées, au cinéma, dans les comédies de mœurs de l’époque : Bob, Carol, Ted et Alice (Robert Makursky 1969), Ce plaisir qu’on dit charnel (Mike Nichols 1972).
