Lorsqu’on place une programmation lyrique sous le signe de la magie, se passer de La Flûte enchantée relève de l’impossible. L’ouvrage de Mozart est ainsi inclus dans la saison magique de l’opéra du Grand-Avignon.
Rebaptisée Une flûte enchantée-le souffle de la paix, la version présentée les 20 et 21 janvier prochain, adopte la forme participative. La formule fut testée avec succès lors d’éditions précédentes, grâce à Bastien et Bastienne du même auteur, Carmen de Georges Bizet et Les rêveurs de lune, écrit et composé par Anna et Howard Moody.
Responsable des actions culturelles à l’Opéra du Grand-Avignon, Jessica Le Pape revient sur le principe de cette création inclusive, à destination de publics non initiés ou empêchés.
Accompagné des dessins de costumes adaptés en langage braille et des maquettes de décors réalisés par le résidents de l'Institut médical Saint-Ange de Montfavet (photos), Une Flûte enchantée... s’appuie un livret raccourci, facile à lire et traduit de l’allemand en français.
Directeur de l’Opéra d’Avignon, Frédéric Roels accueille une production mise en scène par Caroline Leboutte, spécialiste de cette forme opératique, essentielle dans la conquête de nouveaux publics.
