Le diable et la plume

Un écrivain en petite forme s’affaire sur un texte de théâtre. Survient un inconnu. Visiblement préoccupé par le sujet de la pièce, celui-ci soumet au plumitif, un étrange marché. Aux côtés de sa compagne et première lectrice, le dramaturge entreprend d’échapper à cette proposition diabolique.

Après la comédie musicale (A Montmartre cette année là), Méphisto valse conduit François Brett vers un autre type d'écriture. En l'occurrence les douze pieds de l'alexandrin. La métrique des échanges s'accole avec la Mephisto Waltz de Franz Liszt qui rythme les péripéties. L'on pense à la fantaisie distinguée d'un Sacha Guitry, résolu à dépoussiérer les inévitables péripéties inhérentes aux pactes avec le Diable. Ici, en l'occurrence, un drôle de diablotin.

Gourmandise pétillante et insolite, Méphisto Valse est une comédie joliment interprétée qui s'accorde au féminin.

A quelques jours de la création, l’auteur, également sur le plateau, revient sur les origines de cette œuvre insolite et sur l’aventure de sa production.

 Mise en scène : Geneviève Brett. Avec François Brett, Julie Costanza, Camille Monnet, Sylvie Pellegry.

Méphisto valsedu 29 juin au 21 juillet, Théâtre de l'Etincelle, Relâche les 1, 7, 8 et 15 juillet.


Réservations : 04 90 85 43 91.

Photographies : PatBass.

Retour à la liste des articles