Droite dans ses bottes

Actualité du 25/08/2021

Constance, un prénom, un caractère. Frêle, interdite, aux côtés de son père (Olivier Gourmet), la jeune femme (Diane Rouxel) suit les enchères d’un marché aux bestiaux. Bientôt avec Bernard son fiancé (Finnegan Oldfield) elle sera aux commandes de la ferme familiale.

Reste à adapter l’exploitation aux évolutions du marché. Si elle maîtrise les méthodes d’élevage, Constance s’initie aux procédures, à l'administration et se confronte à certains usages, liés à son métier, son statut…, et sa féminité.

A l’instar de La marcheuse, premier film sorti en 2015, qui s’attachait au quotidien de Qiu Lan, prostituée d’origine chinoise sur les trottoirs de Belleville, La terre des hommes détaille les tâches et les démarches qui emplissent les journées de cette fermière au sein d''une communauté qui se conjugue largement au masculin.

A travers ses lumières telluriques et ses silences, La terre des hommes montre plus qu’il ne démontre. Le film donne à deviner, à ressentir. Il laisse de la place au spectateur. On la saisit avec intérêt.

Entretien avec le réalisateur Naël Marandin.

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