Parce qu’elle ne sait où loger, Eva (Lucie Charles- Alfred) dégote un emploi de femme de chambre dans un palace parisien.
Au gré des prises de service, Aissata (Maïmouna Gueye), Violette (Salimata Kamate), Simone (Corinne Masiero), lui inculquent les règles et la cadences auxquelles sont soumises les petites mains. Volontaire, soudé, le groupe entame un mouvement social afin d’améliorer les contingences harassantes de leur vacations.
Deux ans après Placés, premier opus nourri par son expérience de moniteur-éducateur dans une maison d’accueil pour adolescents, Nessim Chikhaoui, toujours flanqué de la scénariste Hélène Fillières, se plonge dans l’univers du personnel d’entretien des grands hôtels.
Inspiré par le mouvement des Kellys, à l’encontre des palaces d’outre-Pyrénées ainsi qu’à la lutte des femmes de chambre de l’hôtel Ibis Batignolles, Petites Mains est une comédie du travail qui porte un regard documenté mais non dénué de fantaisie, sur ces salariées pressurées parce qu’invisibles.
Mais ces Petites Mains affichent un esprit d’entreprise et une faculté d’indignation dès plus roboratifs.
Interview de Nessim Chikhaoui, réalisée à Avignon, lors des Rencontres cinématographiques du Sud.
Petites Mains : dans les cinémas à partir du 1er mai.
Photographies : Le Pacte.
