Plein soleil dans les salles obscures

Actualité du 19/09/2021

 

Après une pause l’an dernier, l’association Ciné Plein Soleil relance son festival dans les 3 cinémas de la Cité cavare : la Cigale, le Fémina et depuis le printemps dernier le Paradiso.

C’est une sélection à l’arrache, placée sous le signe de l’amitié, précise Eric Tellène, directeur des écrans de la ville et conseiller artistique des rencontres. Longtemps incertain pour cause de pandémie, le programme fut bouclé en quelques jours grâce au réseau constitué au fil des éditions précédentes.

Cette année pas d’invité d’honneur, ni de journée thématique mais une affiche qui se veut éclectique, joyeuse et bien sur cinéphile. Le week end du 24 au 26 septembre débutera en musique. Vendredi ouverture avec deux avant-premières : à 20H Aline, hagiographie de Céline Dion de et par Valérie Lemercier, suivie à 22H30 de Laurent Garnier Off the record, en présence du la star de la House music, accompagné du réalisateur marseillais Gabin Rivoire.

 

Musique et Bonne Mère toujours, le lendemain en soirée où Massalia Sound System le film sera accompagné par son auteur Christian Philibert et Mossu T pilier du Massalia qui fête ses 30 ans de Ragga. Du réalisateur varois seront projetés dimanche : Les 4 saisons d’Espigoule, chronique villageoise authentique et totalement imaginaire (1999) plus le méconnu et hilarant Travail d’Arabe (2003).

Le samedi 3 réalisateurs se succéderont. Philippe Muyl commentera Le promeneur d’oiseau (2014) version chinoise du Papillon, qu’il réalisa en France 12 ans plus tôt et Cuisines et dépendances (1993), façon de saluer la mémoire de Jean-Pierre Bacri, coauteur avec Agnès Jaoui de la pièce dont le film est adapté.

Yolande Moreau, François Morel, Gustave Kervern habitent la décharge des Sans dents, la nouvelle réalisation de Pascal Rabaté. Cette référence de la bande dessinée présentera son 4ème long métrage flanqué du comédien Romain Franciso.

Enfin, le chef opérateur Yohann Charrin vient de terminer Mise au vert ou comment éloigner ses enfants des objets connectés, un premier long métrage qu’il soumettra au spectateurs des rencontres.

 

 

Avant-premières encore dimanche, avec la comédienne Maryline Canto, Olivier Bouffard présentera Bienvenus, docu-fiction sur des enseignants qui délivrent des cours de français dans un centre d’hébergement d’urgence pour migrants.

La projection de clôture marquera le retour de Jérôme Bonnell. Dans Chère Léa, le réalisateur retrouve Anaïs Demoustier, qu’il avait dirigée dans A trois on y va (2015). Bonnell brode à nouveau sur le labyrinthe des sentiments et s’attache à un amoureux transi, réfugié dans un café pour écrire à sa bien aimée. Très apprécié l’an dernier dans Les parfums, l’acteur Grégory Montel sera aux côtés de son réalisateur lors de cet ultime rendez vous des rencontres 2021. Une sélection de films courts complète ce programme qui accorde la part belle à la curiosité et la complicité.

18ème Rencontres cinématographiques de Cavaillon, du 24 au 26 janvier.

https://www.rencontrescine-cavaillon.fr/

 

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