Photo: Frédéric Lovino
Cet été les Hivernales reprennent le chemin de leur ancien quartier général : le studio de la Manutention désormais animé par le collectif Naïf Production. Dans ces murs, Mathieu Desseigne reprend La chair a ses raisons, dialogue envoutant entre lumière et morphologie. Nouvelle artiste associée au CDCN d’Avignon, Nach, outre un sujet à vif (Sept vies) pour le Festival, animera dans ce même studio Nulle part est un endroit, conférence dansée autour du Krump, sa spécialité. Le Studio de la Manutention fut ouvert en 2005 par Amélie Grand. La fondatrice des Hivernales nous a quittés à la fin de l’an dernier. Cette édition de On (y) danse aussi l’été lui est naturellement dédiée.
On (y) danse aussi l’été du 10 au 20 juillet.
Directrice du CDCN Isabelle Martin-Bridot annonce 73 représentations assurées par quelques habitués. Josette Baïz accompagne un couple de danseurs dans le récit de leur itinéraire-Inventaire, Christian et François Ben Aïm réunissent 6 interprètes dans Facéties, approche ironique et burlesque des codes sociaux. Toujours à l’intersection des expressions, Bruno Pradet accorde et désaccorde avec TumulTe des gens de la danse et des tenants des arts baroques. Les partenariats avec la Fédération Wallonie-Bruxelles et la Sélection Suisse en Avignon sont reconduits avec la venue de Lara Barsacq. La chorégraphe-dramaturge évoque la figure d’Ida Rubinstein, vedette des ballets russes, pionnière du croisement des disciplines (Ida don’t cry me love). Dans Dancewalk-Retrospective, Foofwa d’Immobilité interroge la pratique de la marche dansée qui se répand sur tous les continents.
Isabelle Martin-Bridot commente cette édition du déconfinement et esquisse les perspectives pour les prochains mois.
