Sawa ça va

Actualité du 06/04/2025

 

Portage : prise en charge, mise à disposition d’un réseau.., extraites du dictionnaire Le Robert, ces analogies entrent dans les caractéristiques et la vocation de Sawa Sawa.

Initié par l’Institut français de Jérusalem, le projet agence quelques 57 résidences (24 en Palestine et 33 en France). Il rassemble des artistes de toutes disciplines (arts visuels, arts du spectacle, musique, écriture, cinéma), résidant à Jérusalem, en Cisjordanie, à Gaza ou vivant à l’étranger, afin de leur permettre de maintenir une activité créatrice.

 

A cet effet, Ramz Sayyam et Nowwar Salem (photos) sont au centre de la collaboration entre la Scène nationale de Saint-Médart / Blanquefort, Le Safran-Scène conventionnée d’Amiens, Le Tandem-Scène nationale de Douai, Le Théâtre du Train Bleu Avignon et La Garance-Scène nationale de Cavaillon.

Focalisée sur le dabkeh (danse folklorique en ligne) et le style contemporain, Nowwar Salem est une danseuse palestinienne venue de Ramallah.

Élevée à Jérusalem, Ramz Sayyam danse, chorégraphie et enseigne en Palestine. Le projet Zahret Al Uqhuwan (Chrysanthème) réunit les deux artistes trentenaires autour de la réalité de leur pays, au prisme de l’expérience des femmes. Le duo examine certaines dualités du contexte palestinien, faisceau de dialectiques liées au contrôle du temps : la souffrance et la résilience, la vie et la mort, l’espoir et la peur, l’attente et la survie.

Depuis début mars, jusqu’à la fin avril, Nowwar et Ramz partagent une résidence entre Avignon et Cavaillon.

 

Depuis le 23 janvier, toujours au titre de de Sawa Sawa, Mohammed Alaloul (photo) est l’hôte du Festival d’Avignon. Le danseur-chorégraphe s’attache à la transmission du dabkeh, fleuron de sa Palestine natale.

Le 9 avril prochain, les deux portages se croiseront l’espace d’un chassé-croisé dans la Cité des papes.

Sis à la FabricA, l’après-midi s’ouvre de 14Hà 16H, sur un atelier animé par Mohammed Alaloul autour du dabkeh (gratuit-sur réservation) ; puis se prolonge avec la présentation du duo de Nowwar Salem et Ramz Sayyam, en cours de création (gratuit-entrée libre).

Par la suite, à 17h30, cap au Théâtre des Carmes, pour suivre l’atelier de lecture autour de la poésie de Gaza, mené par Khalida Azaom. Une animation proposée par l'association Présences palestiniennes, en lien avec la Treizaine palestinienne, prévue du 20 mai au 1er juin.

Le mercredi soir, le cinéma Utopia-Manutention affiche Où pleurent les Oliviers (Where Olive Trees Weep). Dans ce documentaire, Maurizio Benazzo et Zaya Benazzo abordent la perte, le traumatisme et la quête de justice. Les réalisateurs suivent le quotidien d’une journaliste-thérapeute palestinienne, d’une activiste militante et d’une journaliste israélienne. Enfin, dans son cabinet, un médecin conduit un protocole palliatif dédié aux femmes torturées dans les prisons israéliennes.

La projection sera suivie d'une rencontre avec Mohammed Alaloul, Ramz Sayyam et Nowwar Salem.

Entrée : 7,50 euros, réservations au cinéma Utopia. http s://www.cinemas-utopia.org/avignon/

Au terme de ce 9 avril, rendez-vous sera pris pour la découverte des créations des trois artistes Sawa, à l’échéance 2026.

Coordination vauclusienne de Sawa Sawa : https://www.lagarance.com/sawa-sawa

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