Le monde se divise en deux catégories, ceux qui ont un pistolet chargé et ceux qui creusent. Eux ils creusent.
Ainsi est résumée par son auteur, Le Fossé, seconde pièce de Jean-Baptiste Barbuscia.
Cinq personnages s’affairent, déblatèrent, calembourdent, colportent (des aphorismes et des colis) et ratiocinent de part et d’autre d’une tranchée.
On subodore un nihilisme sur terrain vague façon Samuel Beckett, on se souvient de Roland Dubillard, orfèvre ès-Diablogues. On hume quelques calembredaines loufoques chères à Pierre Dac.
On partage par la même occasion une affaire de famille, puisque Serge Barbuscia porte à la scène le texte de son fiston.
Entretien avec Barbuscia fils et père à quelques jours de la première.
Le Fossé : 20H, Théâtre du Balcon, jusqu'au 21 juillet (relâche le jeudi)
Renseignements, réservations c'est par ici:https://www.theatredubalcon.org/festival/