Let’s dance and keep smiling

 

À la manœuvre des Hivernales de la danse qui, dès février, anticipent le printemps dans la Cité des papes, le Centre de Développement Chorégraphique National d’Avignon aborde juillet comme l’opportunité de diffuser des chorégraphes compagnons et consolider les échanges avec des partenaires en région ou à l’étranger.

Ainsi parmi les sept rendez-vous quotidiens, sont réitérés les coopérations avec le Théâtre des Doms-Wallonie-Bruxelles international, SCH-Sélection Suisse en Avignon et le Conseil des arts et lettres du Québec.

Venues d’outre-Atlantique la chorégraphe Mélanie Demers et Angélique Willikie, sa muse-interprète, délivrent une Confession publique qui malaxe danse, paroles et auto-fiction (22H).

Au cœur de l’après-midi (16H10), accompagnée de ses trois partenaires, la suisso-marocaine Soraya Leila Emery explore dans TURN ON (photo), le plaisir féminin à l’aune de la danse, des arts martiaux et de sa double identité.

A la mi-journée (12H15) Habemus Naufragium (photo) oppose aux réalités du moment une résilience positive, en lien avec ses inclinations belges et italiennes.

 

Second axe récurrent de On (y) danse aussi l’été : la place accordées aux compagnies de la Région Sud.

Après un bal participatif lors des dernières Hivernales, la hip-hoppeuse marseillaise Sandrine Lescourant (alias Mufasa) revient avec Icones(s), quatuor qui s’émancipe des codes sociaux et leurs contraintes excessives (16H10).

Au chapitre grandes formes, Bruno Pradet réunit six interprètes au service de De loin si près (photo), nouvelle pièce interdisciplinaire et indisciplinée pour danseurs, voix lyriques, beat-box et vielle à roues (18H15).

Auparavant (13H50), lors de Je badine avec l’amour (photo), Sylvain Riéjou revisitera les duos amoureux au prisme des danses des années 90.

 

Enfin et pour commencer la journée (10H), alliant texte, musique et hip-hop, le belgo-tunisien Mohamed Toukabri questionne la hiérarchie des élégances au fil de Every-body-knows-what-tomorow-brings-and-will-all-know-what-happened-yesterday (Chacun sait ce que demain apporte et nous savons tous ce qui arriva hier).

Inclus dans le programme signé Tiago Rodrigues, le solo marque la première co-réalisation avec le Festival d’Avignon et sera représenté sur le plateau du Théâtre des Hivernales.

Sur cette première et l’ensemble de sa sélection, les commentaires de Isabelle Martin-Bridot, directrice du Centre de Développement Chorégraphique National d’Avignon.

On (y) danse aussi l’été : du 10 au 20 juillet (relâche le15), Théâtre des Hivernales.

Réservations : https://www.hivernales-avignon.com/

Photographies : 

 

 

Retour à la liste des articles