Cette année, l’ambiance se voudra électrisante, empreinte d’une énergie contagieuse et d’une joie communicative.
Telle est la promesse de Frédéric Richaud, directeur du Centre Dramatique des Villages du Haut Vaucluse, par ailleurs à la tête des Nuits de l'Enclave des papesle metteur en scène, festival fondé à Valréas en 1965 par le metteur en scène René Jauneau. Dans la lignée de l'éthique populaire cultivée par Jean Vilar, l'évènement associait ses spectacles à des stages de réalisation, qui révélèrent, entr'autres jeunes talents : Dominique Blanc et Robin Renucci.
Abandonnés depuis quelques années, les stages reviennent cet été autour de l’écriture du dramaturge Wouadji Mouawad. Une résidence de création : Miche et Drate, dramaticules humoristiques signées Gérard Chevrolet, une analyse chorale à partir des Pieds Tanqués (23 juillet), pétanque théâtrale écrite et mise en scène par Philippe Chuyen qui fête ses dix ans de représentations, une performance éditoriale inspirée par Il aurait fallu qu’on nous sauve de Geoffrey Dahm, Prix Godot 2024 (promu par le CDDV), constituent le programme des animations concomitantes aux 10 jours de représentations programmées à Valréas et les communes alentour.
Le répertoire, l’esprit des grands auteurs et des pionniers de la culture populaire garde toute sa place grâce à l'Ecole des femmes, où Molière adapté pour trois interprètes et une caravane. Entre le 18 et le 28 juillet, la compagnie Le Commun des mortels assurera une tournée dans les villages de l’Enclave des papes. Le 24 juillet, Pierre Martot imaginera Sisyphe heureux dans son adaptation de l’essai d’Albert Camus. L’épopée du créateur du Festival d’Avignon restituée dans une mercerie, le Bazar Vilar, transmis par Dominique Houdart au comédien Julien Perrier, sera à revivre à Grillon le 27 juillet.
