La danse souveraine sera encore partout à Vaison! Pierre-François Heuclin, le martèle dans son éditorial en exergue de Vaison Danse.
Effectivement, on dansera dans toute la ville, au moment des Méga-giga barres organisées en préambule et en conclusion du festival. Entre-temps, se succéderont stages, master-classes et, bien sur, cinq grandes soirées au théâtre antique.
L’ouverture du 11 juillet est confiée au Béjart Ballet de Lausanne. Outre le légendaire Boléro, pièce mythique apposée sur la scansion répétitive de Maurice Ravel, la compagnie donnera les 7 danses grecques, crées en 1983, accompagnées des compositions de Mikis Téodorakis. Interprète de Maurice Béjart et désormais directeur du Béjart Ballet, Gil roman régle Alors on danse (2022), pièce dédiée au danseur Patrick Dupont.
Figure de prou, depuis 15 ans, de la danse acrobatique, la compagnie XY reçut un accueil triomphal, au terme de Mobius, présenté à l’orée des dernières Hivernales de la danse d’Avignon. Pour Pierre-François Heuclin, nul doute que la réception se reproduira lors de la représentation du 15 juillet.
Chaque année, le directeur artistique de Vaison Danse consacre une soirée à une compagnie à découvrir. Ainsi, le chorégraphe taïwanias Po-Chen Tsaï sera le 19 juillet sur le vaste plateau du Théâtre antique pour la première européenne d’Alice, fastueuse variation autour du conte de Lewis Carroll.
Découvert à Vaison en 2018 avec ses Nuits Barbares, Hérvé Koubi offre, cet été, la création mondiale de Sol Invictus (photo), pièce inspirée par la nécessité de légèreté (22 juillet).
Ouvert par une légende, Vaison Danse se terminera en compagnie d’un maître. Angelin Preljocaj et ses 26 interprètes livreront, le 26 juillet, leur version du Lac des Cygnes. Pour Pierre-François Heuclin : Un Everest, un monument de la danse.
