Vaison Danse au sol sur pointes et dans les airs

A Vaison-la-Romaine, en juillet, ça danse au Théâtre antique, dans les rues et au Nymphée. A la tête du festival depuis 2018, Pierre-François Heuclin, confirme une ligne programmatique, à base de découvertes, de talents reconnus, saupoudrée d’envolées circassiennes.

Dix ans après une escapade dans les Milongas et les détours du Tango, Sidi Larbi Cherkaoui ouvre le festival (10 juillet) avec Nomad. La pièce éparpille onze danseurs au cœur du désert, ses splendeurs, ses mystères.

Première venue, deux jours plus tard, avec Sharon Eyal. Dans Soul Chain, la danseuse-chorégraphe israélienne anatomise le désir à travers des grappes humaines hiératiques et somptueuses.

La résilience, le réparation sous-tendent les voltiges de Kintsungi, nouvelle création des circassiens-voyageurs de la compagnie Machine de cirque, invitée pour la fois sur le vaste plateau du Théâtre antique (17 juillet).

La soirée classique est confiée, le 20 juillet, aux danseurs italiens de l’Opéra de Paris. Une maison et des interprètes que connaît à la perfection Pierre François Heuclin, lui-même ancien conseiller auprès de son Directeur Général.

A quelques encablures de l’ouverture des Jeux Olympiques, Vaison Danses confie son ultime soirée (24 juillet) à Mourad Merzouki qui, dans Boxe Boxe Brazil, combine les cordes du ring et les violons, violoncelles et altos du Quatuor Debussy.

En alternance avec les grandes soirées du Théâtre antique, Vaison Danses propose dans l’écrin plus intime du Théâtre du Nymphée, deux rendez vous (16 et 23 juillet) consacrés à l’émergence. Enfin, la danse irriguera les artères vaisonnaises, lors des deux méga-giga barres, installées les 10 et 20 juillet.

Pierre François Heuclin commente ses choix artistiques.

Vaison Danses : du 10 au 24 juillet, Vaison-La-Romaine.

Réservations : https://www.vaison-danses.com/