Auteure, metteure en scène, comédienne Eva Doumbia revient sans cesse sur la colonisation, le statut des femmes, l’échange des cultures en lien avec ses origines maliennes et ivoiriennes. Ses créations relèvent souvent d’une approche à la fois oblique et documentée. Ainsi Moi et mon cheveu-cabaret capillaire (2011) abordait les rapports Nord-Sud à travers les évolutions des coiffures féminines. Sous titré « une eucharistie documentaire », Autophagies prend la forme d’un repas au cours duquel sont contées, détaillées les pérégrinations des aliments qui composent nos assiettes.
Plus de détails encore lors d’une rencontre de la FabricA en décembre dernier.
Autophagies du 15 au 20 juillet, 18H et 20H30, complexe socio-culturel de la Barbière. Relâche le 17.