Ça pousse de la glotte et progresse par tableaux, c’est donc opératique.
Au milieu de costumes étrangers à toute sobriété: un ou une accordéoniste tout terrain et deux interprètes qui ne le sont pas moins. Deux dames, solides caractères et sacrées voix. Marion Lépine délaisse les Divalala et s’associe à Aurore Bouston. Ensemble elles nous promènent dans une quête façon je me voyais déjà.
Le livret prend l'allure d'un patchwork à base de chansons populaires (une spécialité Divalala), d’airs lyriques et de pièces classiques, agrémentées pour l’occasion de paroles inédites. Conséquence: de refrains en calembours (operatifiés), cet Opérapiècè déroule un tourbillon de fantaisie, de vocalises et d’érudition musicale.
Bien entendu sans fausse note, (ce qui est normal) ni faute de goût (c'est moins courant).
Jusqu’au 31 juillet, 18H50, Episcène Théâtre. Relâche le lundi.
C'est Lalamour par les Divalala (starring Marion Lépine) jusqu'au 30 juillet 22H35, Théâtre du Roi René. (relâche le lundi)