Des œuvres qui ouvrent, Mathieu Castelli entame ainsi son éditorial du programme Totem, Art-Enfance-Jeunesse, qui constitue l’un des repères jeunes publics au sein d’un Off foisonnant jusqu’à la confusion.
L’ouverture se remarque dans les disciplines : Théâtre, cirque, danse, marionnettes et à partir de cette année, les arts de la rue, illustrés par Okami et les 4 saisons des cerisiers (photo), balade en poussette, réservée aux 2/5ans.
18 spectacles composent une programmation à destination des tous petits jusqu’aux ados; de l’éveil des sens (Ôlô sur l’utilisation des couleurs, Robot sur l’approche des musiques atonales), aux premières menstruations (Le Jour du Coquelicot) ou les méfaits de la rumeur (Simon la gadouille).
L’écosystème et variations climatiques sous-tendent Quand les corbeaux auront des dents et Tempête dans un verre d’eau (photo), inspiré par La Tempête de William Shakespeare. De la surface au souterrain, Sous Terre creuse le sol, à la recherche de fragments, depuis des lustres ensevelis. Avec Une petite histoire de l’humanité à travers celle de la patate, la compagnie Sens ascensionnels raconte l’odyssée du tubercule importé par Monsieur Parmentier.
Il est encore question de pomme de terre, tout au moins dans le titre du nouveau récital de Thomas Pitiot, qui promet un concert qui donne la frite. Musique encore avec Ourk, manifeste rock tropicaliste par la Blah Blah Blah Compagnie.
Porté par la chorégraphe Sylvère Lamotte et l’académie Fratellini (une référence dans les arts de la piste), La fabuleuse histoire de Basarkus associe danse et jonglages au fil d’un questionnement virevoltant sur l’identité.
