Flamenco thérapie

 

Le Flamenco c’est une thérapie, assure Luis de la Carrasca. Installé en France en 1991, Luis est né à Grenade, capitale de l’Andalousie, visitée au fil des siècles par les carthaginois, les romains et les Zirides de culture musulmane.

Voilà près de 25 ans que, aux côtés de Béatrice Valéro, l’auteur, compositeur, cantaor conduit le Festival andalou. Réparti sur plusieurs communes du Vaucluse, l’évènement donne à partager les mutations du Flamenco et l’ouverture d’esprit de la culture andalouse.

Comme chaque année, le programme associe musique, danse, chants mais également cinéma, conférence, exposition et bonne chère. Se combinent par ailleurs travaux d'ateliers et performances professionnelles.

 

Le courant arabo-andalou sera honoré en ouverture, grace à la voix, le oud et les musiciens de Fouad Didi (15 mars Théâtre Episcène), puis vers des dernières soirées (le 28 mars Rouge Gorge) par les chants populaires de Méditerranée délivrés par la compagnie Rassegna. La tradition flamenca aura toute sa place lors des concerts accueillis par le Théâtre du sablier d’Orange (16 mars) et la chapelle Saint-Symporien de Caumont-sur-Durance (23 mars).

Le théâtre musical n’est pas en reste. Complice de Luis de la Carrasca sur Carmen Flamenco, la mezzo-soprano Magali Paliès co-signe Les Cœurs Andalous (photo), inspiré des Roses Fauves, roman de Carole Martinez (22 mars Théâtre du Balcon).

 

Avec Te vienes ? (photo), Antonio Perujos tisse une exploration de la danse flamenca (25 mars Théâtre Golovine).

Le maître guitariste Paco de Lucia (1947-2014) est au centre du documentaire-portrait projeté le 26 mars au Ciné Vox. Les Couleurs Flamenca photographiées par Alain Scherer ou tracées par Ismaël Costa se partagent, du 20 au 30 mars, les murs de la Chapelle des cordeliers.

 

 

Comme le veut la tradition, le Festival Andalou se terminera le 29 mars à l’Auditorium du Thor. Conçue en diptyque, La Noche De Arte Flamenca réunira Luis de la Carrasca et le violoniste Yardani Torres Maiani. Au Flamenco Vivo, 3 généraciones, succédera la Santa Missa Romani, où l’ensemble vocal Musicatreize rejoindra les instrumentistes, chanteurs et danseurs.

 

Partager avec d’autres artistes et aussi le public cet art qu’est le Flamenco, et aussi l’histoire ancienne et riche de cette Andalousie.

Béatrice Valéro et Luis de la Carrasca commentent le programme qui, du 14 au 30 mars, regroupe plus d’une trentaine de rendez-vous.

 

Réservations : https://lefestivalandalou.com/

Photographies : Anne Colliard, Clothilde Grandguillot, Quentin Balouzet.