Ce serait un lit. Un très grand lit avec un sommier moelleux sur lequel, autrefois, on aimait sauter. Ou encore un ring, un tatami, voire une cour d’école avec, au milieu un grand trou mystérieux.
De l’évasure s’extrait un homme, puis un autre. Serait-ce une évasion ?
Dans le Poids des Nuages, on saute, on rebondit. On se toise, on s’empoigne, on s’enfonce, on jaillit. On s’agrippe, on ne se lâche pas. Et l’on se fortifie.
Aris Colangelo et Mohamed Nahhas reprennent la pièce imaginée, mise en scène et scénographiée par Damien Drouin.
A l’intersection de diverses disciplines, ce précipité circassien, aux frontières de la chorégraphie, étonne, enchante et ouvre en grand les vannes de l’imagination.
Ces trente minutes sans pesanteur, marquent le coup d’envoi de la saison pour La Garance.
Rencontre avec Mohamed Nahhas (alias Simo) au terme de la première des huit dates de la tournée- nomade dans neuf communes partenaires de la Scène nationale de Cavaillon.
Le Poids des Nuages :
