A la suite de Anne Sylvestre, cet automne, Céline Dion alias Céline (photo), du moins son avatar théâtral personnifié par Juliette Navis, entamera une tournée nomade, du 5 au 9 mars. Pensé pour les tréteaux et l’espace public, La Saga de Molière des Estivants assurera, début juin, une tournée de fin de saison turbulente et éclairée.
Les vies fabuleuses, le titre désigne le second accrochage proposé par le dispositif Cura, arts visuels et scènes nationales (vernissage le 26 février). A voir et à manger, le Festival Confit, l'histoire, l'odyssée (et la saveur) de nos aliments considérés par Eva Doumbia, Ahmed Madani et la dramaturge flamande (et gourmande) Sien Vanmaele, connaîtra sa troisième édition du 20 au 25 mai.
En amont des représentations, La Garance accompagne des soutiens aux projets, en l’occurrence deux résidences au long cours dans des communes nomades. A ce titre, en févier-mars, Juliette Maricourt se posera à Mallemort du Comtat afin de peaufiner Rencontrer nos nuits, proposition qui questionne notre rapport à l’obscurité. De janvier à juillet, cinq structures dont la Garance, accueille Ramz Sayyam et Nowwar Salem. Les deux danseuses palestiniennes se réunissent autour de Zahret Al Uqhuwan (Chrysanthème), pièce inspirée par le rôle des femmes en temps de guerre.
D’ores et déjà, Tenir debout, Koulounisation (janvier), La Réunification des deux Corées (mars), Les Trois Mousquetaires (avril) affichent complet.
En ce début d’année, La Garance va bien, constate Chloé Tournier, confortée par la solide fréquentation de l’automne. Curieux et confiants,les spectateurs sont là, voilà qui réconforte, au moment où la Région Sud ampute de 10 % son aide à la Scène nationale de Cavaillon. La baisse des subsides n’affectera pas l’actuelle saison mais, à l’horizon 2024/2025 aura des conséquences sur la politique tarifaire et la programmation (mise en sommeil du festival manip).
Plus de commentaires avec Chloé Tournier.
