Marier les solidarités et les diversités

Actualité du 19/01/2024

La Garance vient d’ouvrir son année avec la création des Consolantes, écrit et mis en en scène par Pauline Susini. Ce choix s’inscrit dans l’esprit de la saison établie par Chloé Tournier, qui consacre 80% des inédits à des propositions portées par des femmes.

Ainsi, en février, Maud Hufnagel présentera, en sortie de résidence, Pomelo (photo), précis philosophique à hauteur de pissenlits, à destination de très jeunes spectateurs. Souvent conviée à la Garance, désormais directrice du CDN transfrontalier de Thionville-Grand Est, Alexandra Tobelain revient dans le Sud avec Abysses, court texte de l’auteur italien Davide Enia relatant l’accueil des migrants sur l’île de Lampedusa (21 mars).

Cet hiver, la danse occupe une place de choix. Angelin Preljocaj passera en voisin présenter ses Mythologies. Cette pièce pour 20 danseurs, créée avec le corps de ballet l’Opéra de Bordeaux est transmise par le chorégraphe, aux interprètes de sa compagnie.

Elle sera représentée, les 1er et 2 février à l’Opéra du Grand-Avignon. Le partenariat de longue date avec les Hivernales d’Avignon, convie la compagnie du danseur-acrobate Alexander Vantournhout et la pièce Foreshadow (photo) qui place huit femmes et hommes face à un mur (23 février).

 

Les tournées nomades occasionnent, en mars, la découverte du nouveau répertoire du chanteur David Lafore, suivie en juin par les Leçons impertinentes par Zou. Maëlle Mays devient pédagogue itinérante, l’espace de six leçons, centrées sur les règles du savoir-vivre dans les pratiques amoureuses. Itinérance encore, dès février, Parler pointu  (photo) désigne une conférence gesticulée, au fil de laquelle Benjamin Tholozan, méridional de naissance, relate son parcours de comédien contraint de gommer son accent et, par la même occasion, ses origines.

Hors les murs toujours, au printemps, Tatiana-Mosio Bongonga, funambule de son état, tirera son fil entre deux immeubles, l’espace d’une résidence dans le quartier du Docteur Ayme, afin de transformer sa Traversée (photo) en vraie fête populaire.

 

Plébiscitée par les spectateurs-randonneurs du dernier Festival d’Avignon, Clara Hédouin et sa troupe étendent leur version picaresque de Que ma joie demeure, dans le pays de Pertuis. Les libations gargantuesques détaillées dans le roman de Jean Giono, s’intègrent dans le Festival Confit. Quatre rendez-vous (du 21 au 26 mai) composent la seconde édition de cet évènement dans lequel le fait culinaire englobe le sujet et la forme. A l’intérieur d’une cuisine, d’un bar, au cœur des vignes, chaque proposition s’articule autour d’un repas, d’une dégustation, partagés entre les artistes et l’assistance.

La musique n’est pas en reste avec la venue, le 15 mars, des Égarés (photo), quatuor All Stars, emmené par Ballalé Sissoko (kora), Vincent Segal (violoncelle), Vincent Periani (accordéon) et Émile Parisien (saxophone).

Réalisé le jeudi 11 janvier, à quelques minutes de la nomination de la nouvelle ministre de la culture, l’entretien se clôt sur les souhaits de la directrice de la Scène nationale de Cavaillon vis à vis du Service public de la Culture.

La seconde partie de saison sera présentée et commentée, le 27 janvier prochain, lors d’une soirée festive qui, par ailleurs, invite Julien Fournier, transformé en G.O, l’espace d’Ami.e.s il faut faire une pause, (photo) véritable classe verte sur le plaisir d’être spectateur.

Ami.e.s il faut faire une pause : samedi 27 janvier, 16H-19H30, La Garance Cavaillon, entrée libre sur réservations.

https://www.lagarance.com/

 

 

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