Le premier week-end d’octobre fut fastueux pour Tom Lanoye. Invité par les 4ème Rencontres de la Sabam, co-organisées à Avignon, par la société belge des auteurs, compositeurs, éditeurs et le Théâtre Transversal, l’écrivain dramaturge, se vit remettre une Muse, statuette en bronze, en récompense de l’ensemble de son œuvre.
L’occasion d’une rencontre avec cet auteur aux multiples facettes, citoyen du monde, catholique sans Dieu, figure de prou de la littérature flamande mais imperméable aux rivalités linguistiques. A cet effet, Tom Lanoye, salue son traducteur Alain Van Grugten et revient sur le projet de La Reine Lear, dont la première partie fut donnée en lecture spectacle, lors de la soirée du 6 octobre.
Tom Lanoye évolue à Avignon en terrain connu. Entre 2006 et 2008, le Festival accueillit l’intégralité du Triptyque du pouvoir, dont Mephisto for ever et Atropa, partitions de Tom Lanoye, mises en scène par Guy Cassiers. En 2011, Lanoye signa Sang et Roses, le chant de Jeanne et Gilles, pour la cour d’honneur du Palais des papes. Dans un passé plus récent, Qui a peur, inspiré par Qui a peur de Virginia Woolf, pièce d’Edward Albee, fut représentée, en juilllet 2022, au Théâtre des Doms, fief avignonnais de la Communauté Wallonie-Bruxelles.
Tom Lanoye revient sur ses souvenirs festivaliers et aborde au passage, son goût pour la réécriture qui tient de l’hommage et du commentaire. Il commente enfin sa dilection pour l’ironie et le sarcasme qui se fondent à merveille dans ses tragédies-comédies
Les romans de Tom Lanoye sont disponibles aux Editions de la différence. Certains de ses textes de théâtre sont édités chez Actes Sud.
Photographies : Théâtre Transversal, Christophe Raynaud de Lage.
