+ de tout : + d’audace, + de créations, + d’émergences, + de représentations.
En exergue de l’éditorial qui ouvre le programme, l’équation confirme l'esprit d’une sélection qui, pour le prochain Festival d'Avignon, affiche 42 propositions (contre 26 l’an dernier) dans les quatre salles de la Scala-Provence.
L’affiche illustre les habituels champs d’actions du lieu co-créé et animé par Frédéric Biessy : théâtre, musique, danse, cirque, humour.. . En lien avec le récent avènement de l’École supérieure des Arts du rire, cette dernière section opère une percée très féminine, via Élodie Poux, Elena Nagapetyan, Antonia de Rendinger, Caroline Vigneaux.. .
Aux côtés de Eva Rami, dont Va aimer vient de décrocher le Molière du seule en scène, Kelly Rivière et son inoxydable An Irish Story (créé à Avignon en 2018), Natacha Régnier, de retour dans une version retravaillée de Panonica papillon du Jazz (photo), les dames occupent une place proche de la parité.
Régulièrement accueillis, pour quelques soirées, par le Festival d’Avignon époque Olivier Py, les lauréats du Prix Impatience, créé en 2009 par le directeur du Théâtre de l’Odéon (un certain Olivier Py), cet été se transfèrent dans le Off. Couronné l’an dernier, En une nuit, notes pour un spectacle (photo Anna Schaeffer), plongée dans l’œuvre de Pier Paolo Pasolini (1922-1975), se pose sur le grand plateau de la Scala 600 (12-21 juillet). Émergence encore, sur ce même espace, les jeunes pousses de l’Académie de la Comédie Française servent L’Épreuve, comédie en un acte de Marivaux (29 juin-10 juillet).
