14 jours de festival, 224 représentations, une expositions et 16 spectacles dès 6 mois, jusqu’à l’adolescence.
Ces données statistiques résument le festival du Totem-Scène conventionnée Art-Enfance-Jeunesse d’Avignon.
Dès potron-minet (10h, quand même c’est les vacances) et durant la matinée, les très jeunes spectateurs (à partir de 6 mois) pourront suivre Noé à la découverte des déterminismes, chorégraphiés dans une cour de récré.
A 11H, Au creux de l’oreille initie les très petits à l’écoute des comptines et des instruments. Les Petites variations (photo) réveillent les souvenirs des aïeuls à travers des figures circassiennes. Un peu plus tard (11H40), Le Chemin des métaphores (photo) incite à ralentir et prendre le temps, au sein d’une fête foraine animée par des attractions-marionnettiques.
Depuis Monsieur Jean de la Fontaine (1621-1695), les animaux témoignent d'un potentiel métaphorique qui ne se dément pas. Dans Moi, Canard (11H50) Le Vilain Petit Canard cher à Andersen (1805-1875) se cherche et se raconte en jean-sweat-shirt. Au fil d’un concert conté, Moi, Mon chat (14H20) oppose un gamin possessif à son chat épris d’indépendance (photo).
La perte, le deuil habitent Pochée (14H30), du nom d’une tortue désespérée après la disparition de Pouce, son inséparable (photo).
Dans Autour de Marzia (14H10), un secret de famille se cache derrière un bracelet. Roméo et Juliette se réincarnent en Romain et Sabah, collégiens confrontés au racisme ordinaire au cours des Séparables de Fabrice Melquiot (11H30).
L'article et l'interview sur ce spectacle sont par ici : https://www.michel-flandrin.fr/festival-d-avignon-2025/festival-d-avignon-2025-off/romain-et-sabath.htm
Présenté par les prestigieux Tréteaux de France, F.A.I.L (photo) livre un récit sous casque qui rappelle que pour bien apprendre, il est bon de se tromper (10h30). Porté par le Projet MÛ, compagnie québécoise de référence, Petite Sorcière relate le combat d’une fillette avec le monstre tapi dans sa chambre (15H30).
Au même titre que l’édition 2025 du Festival d’Avignon, l’été du Totem accorde un large part à la danse.
Qui, Que, Quoi ; sa chanteuse et ses trois danseuses exaltent le plaisir d’être ensemble avec ses différences (10H45). Comme le souligne 2 (photo), l’amitié, l’amour s’expriment et peuvent se danser dès le plus jeune âge (15h40).
L’ordinaire devient un exceptionnel terrain de jeu sur la table sonorisée où gesticule le protagoniste de Tabula (16h40). A la presque même heure (16H30) Mots premiers (photo) relève d’un Battle qui oppose un hip-hoppeur à un baratineur polyglotte. Le dessin se conjugue au jonglage au cours de Monographie, parcouru par un perfectionniste qui entend ne pas rater son trépas (16H20).
A noter cet été, le retour de l’exposition dans la cour végétalisée de l’école Marcel Perrin qui jouxte le Totem. L’eau et ses rêves (photo) désigne l’installation ludique à la gloire de cet élément qui couvre les deux tiers du globe terrestre.
Les Matins Lecture animés les bibliothécaires de la Cité des papes, Mot à mot, premières mis en voix de textes jeunesse (11 juillet), les colloques autour de la création et du handicap (14 juillet) ou des propositions musicales jeune public (16-17 juillet), un atelier affiche-sérigraphies.., figurent parmi les rendez-vous satellites du festival du Totem.
Le Festival et la structure sont dirigés par Mathieu Castelli, soucieux d’accompagner des bons spectacle, sur les bons créneaux et dans le temps approprié.
Festival du Totem-Scène conventionnée Art-Enfance-Jeunesse d’Avignon : du 8 au 23 juillet. Relâche le dimanche.
Réservations : https://www.le-totem.com/
Photographies : Carole Parodi, Marie-Clémence David, P. Morales, Christophe Raynaud de Lage, La lo co, Jeanne Paturel.