Pour Marcia et Peter, c’est le week-end de la dernière chance. Au bord de l’implosion, le couple s’accorde une fin de semaine au bord de l’océan.
Au cœur d’un paysage désert et idyllique, les rapports se minent plus qu’ils ne se cautérisent. La tempête imminente s’accompagne de manifestations insolites, issus de l’écosystème.
Dès l’ouverture, la bande-son transforme le tumulte de la ville en partition dissonante. Par la suite, le grondement des vagues, les bruits de la forêt, les stridulations des oiseaux participent à un environnement inhospitalier, voire hostile.
Voilà une pépite de l’âge d’or du Fantastique australien qui généra entr’autres Pic Nic à Hanging Rock (1975), Mad Max (1979).. . Écrit par l’inestimable Everett de Roche (Patrick 1978, Harlequin 1980, Razorback 1984..), Long week-end transforme la Nature en conseiller conjugal et relève une sidérante modernité.
Près d’un demi-siècle après sa première diffusion, cette bande majestueuse dans son minimaliste, s’impose comme une fable visionnaire où l’effritement des implications sentimentales se combine avec les activités prédatrices de l’homo dit sapiens.
Décidément le Dugong a toujours raison.
Une saisissante (re)découverte.
Projection exceptionnelle le 31 octobre lors de la Nuit Fantastique des Cinémas Utopia Avignon.
Egalement à l'affiche :
Together : https://www.michel-flandrin.fr/cinema/j-t-ai-dans-la-peau.htm
Substitution : https://www.michel-flandrin.fr/cinema/famille-d-ecueil.htm
Dangerous Animals : https://www.michel-flandrin.fr/cinema/les-squales-et-le-predateur.htm
Réservations : https://www.cinemas-utopia.org/avignon/
Photographies : Le Chat qui fume
